L’hypnose est un formidable outil pour provoquer un changement de comportement, un changement d’état très rapidement en neutralisant les cadres conscients pour discuter avec l’inconscient.
Il a été estimé que la plupart des gens n’utilisent, au mieux, que 10% des capacités de leur cerveau. Et il faut dire, de surcroit, que nous n’apprenons pas comment utiliser notre cerveau !
L’hypnose pratiquée en consultation est celle développée par Milton Erickson, qui permet de libérer les potentiels inconscients, avec une approche indirecte de la suggestion hypnotique, c’est à dire en respectant la liberté de l’autre à qui l’on n’impose pas une théorie, une solution.
L’hypnose est une pratique qui implique pour le praticien d’être attentif, en empathie avec l’autre.
Si l’on devait résumer cela en image, la transe hypnotique permet à notre artisan, l’inconscient de travailler 😉 :
Cette pratique permet de travailler sur de nombreux sujets :
– les difficultés scolaires,
– les troubles de la concentration,
– les tics,
– la confiance en soi,
– le lâcher prise,
– le stress,
– les troubles du comportement,
– les migraines…
La liste est très longue.
De nombreuses études montrent que la sensibilité hypnotique des enfants est supérieure à celle des adultes, liée à leur capacité à ouvrir la porte de leur imaginaire.
Attention ! On entend beaucoup de choses sur l’hypnose qui ne sont pas vraies.
- On ne perd pas le contrôle de soi-même pendant la séance.
L’hypnose thérapeutique n’est pas de l’hypnose-spectacle.
Il ne s’agit pas d’imposer à la personne qui serait sous domination de faire telle ou telle chose. La personne, l’enfant, le patient restent libres dans une relation de confiance et d’échange et peuvent sortir à tout moment de l’état hypnotique. - l’hypnose n’est ni une relaxation, ni l’état de sommeil.
A la différence de la sophrologie où l’on cherche à mobiliser, à développer l’état de conscience, en hypnose ericksonnienne, on recherche la coopération de la conscience pour qu’elle laisse la place à l’inconscient qui va travailler mieux qu’elle.
En effet, notre conscience est programmée pour atteindre des résultats, fruits de standards extérieurs.
M. Erickson explique clairement que : “il faut construire sa technique autour d’instructions (approche indirecte) qui permettent à la conscience des patients de se retirer de la tâche et de laisser à l’inconscient le soin de l’effectuer.”
Lors d’une séance, l’inconscient sera donc actif, sur la sollicitation du praticien. Le patient ne sera pas endormi, sa conscience sera détendue et son inconscient sera actif. Sa mémoire, son attention, sa vigilance seront amplifiés. Il peut donc y avoir une sensation de fatigue après la séance et généralement, un très bon sommeil la nuit qui suit.